Répertoire (4e secondaire)
Marina
Auteur : Ruiz Zafon, Carlos
Éditeur : Paris : Pocket, 2011
Collection : Pocket ; 14694
Description : 283 p.
Nombre d’exemplaires : 31 + 1 exemplaire numérique
Résumé
Barcelone, 1979. Oscar Drai, quinze ans, est interne dans un pensionnat dont il s’esquive régulièrement afin de vagabonder dans la ville. Ses errances le conduisent un jour à la rencontre de Marina, une adolescente de son âge dont il tombe immédiatement sous le charme. De profonds liens se tissent d’emblée entre Oscar et cette jeune femme aussi frondeuse qu’énigmatique qui l’entraîne au coeur du vieux cimetière de la cité afin de lui faire partager le mystère qui la turlupine: une fois par mois, une femme voilée dont elle n’a jamais vu le visage vient déposer une rose écarlate sur une tombe dont la pierre n’est gravée que d’un papillon noir aux ailes déployées. Que signifie cet étrange symbole et qui est cette femme dont ils suivent la trace jusqu’à une propriété à l’abandon où, dans d’ignobles effluves de pourriture, ils découvrent non seulement une galerie de pantins inachevés, tous gravés du même papillon, mais également un album de photographies de monstres de foire? Rongé par la curiosité, le duo se lance dans une enquête qui le fait remonter plus de trente ans en arrière, sur les traces d’une grande actrice de théâtre russe, d’un savant fou et d’un policier à la retraite. Mais tous ne voient pas d’un bon oeil que l’on remue le passé… — Dès les premières pages, la plume enchanteresse de Carlos Ruiz Zafon opère: le lecteur se voit propulsé dans une Barcelone d’ombre et de lumière, d’horreur et de romance, de réalité et de légende, de génie et de folie, de vie et de mort. Une Barcelone hors du temps, baignée d’une brume onirique, dont les odeurs, l’architecture, les sonorités, les jardins fabuleux, les théâtres désaffectés, ainsi que les souterrains ténébreux se révèlent en interpellant tous les sens du lecteur grâce à une écriture délicieusement lyrique, nimbée de poésie et d’une douce mélancolie. Amours, tragédies humaines, fantastique et surnaturel se fondent avec harmonie dans une trame donnant vie à une galerie de protagonistes plus grands que nature, dont la psychologie fouillée et le passé se dévoilent tour à tour, s’imbriquant adroitement les uns dans les autres. Une très grande œuvre, qui nous rappelle qu »on ne peut rien comprendre à la vie tant qu’on n’a rien compris à la mort » (p. 40)… [SDM]