Album
8 minutes et 19 secondes
Auteur(s) du document : Rascal
Auteur/Créateur : Rascal,
Éditeur : Paris : L’École des loisirs, 2014.
Description : 24 p. : ill. en coul. ; 20 x 30 cm.
Collection : Pastel
Résumé :
Album empreint d’une poésie un peu triste au cours duquel une petite fille dit sa peine et son amour à un disparu. “Par un matin glacé, tu es parti… Maman dit que c’est pour toujours. Au ciel, si on y croit.” (cf. p. 2-4). Ainsi, débute son témoignage disposé en regard de photographies d’art: des portraits ou des paysages en clairs-obscurs floutés et aux couleurs très pâles ou prises à l’aide d’un filtre infrarouge qui confère un aspect surréaliste, entre autres, aux feuillages alors lumineux. L’enfant évoque certains détails de la nature qui lui rappellent cet absent qu’on ne nomme pas. “Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du soleil parvienne jusqu’à la Terre. Tes yeux allaient plus vite pour me dire que tu m’aimais.” (cf. p. 8). Avec une certaine amertume, elle se souvient des fleurs que cette personne aimait semer et offrir, d’objets de la maison qui lui rappelle ses habitudes et d’un banc où elles aimaient s’asseoir ensemble et où elle trouve un livre:##Les cygnes sauvages## d’Andersen. Il y est écrit: “Oui, ces enfants étaient bienheureux, mais ce bonheur ne devait pas durer toujours.” (cf. p. 20). Alors, comme les statues du parc, elle se moque du temps qui passe et ne revient jamais et se console d’avoir toujours sa maison, la photo de son visage sur sa table de nuit et ses yeux pour lui dire qu’elle l’aime. [SDM]