J’ai des droits, mais j’ai aussi des devoirs

Illustrations de Tom Tirabosco. Genève : La Joie de lire, 2010.

Neuf droits de l’enfant accompagnés des devoirs qu’ils entraînent pour que tous aient la même chance, illustrés de mignons crayonnés mettant en scène des jeunes Occidentaux en guise d’exemple. Ainsi, on montre les enfants dans leurs contextes familiaux et scolaires où ils devront accepter d’obéir pour leur bien, respecter les membres de leur famille, ne pas gaspiller l’eau ou la nourriture, protéger ce qui les entoure, tenir compte des autres, être prudent, etc. [SDM]Critique : Un outil d’éveil inspiré de la Convention internationale des droits de l’enfant des Nations Unies qui veille à rappeler certaines règles de savoir-vivre et amène à réfléchir non seulement à l’application de ses droits, mais aussi aux attentes raisonnables que les parents sont en droit d’avoir vis-à-vis leurs tout-petits. Une liste complète des droits de l’enfant est fournie en fin d’album. [SDM]

Le jour où les moutons décidèrent d’agir

Clément Chabert. Paris : De La Martinière jeunesse, 2005.

Un troupeau de moutons réfléchit à la meilleure stratégie à adopter afin de se débarrasser du loup de la forêt qui les effraie. Chacun émet ses idées à son tour (piétiner le loup, l’écraser avec une pierre ou à l’aide d’une catapulte, disparaître dans le ciel, piéger l’animal, lui botter le derrière, l’empoisonner, lui faire peur, mettre le feu à la forêt), mais aucunes d’entre elles ne convainc tout le monde. Après une grosse bagarre, les bêtes grégaires s’isolent dans le silence et le boudin, tandis que le loup, lui, revient prendre son butin! [SDM]Critique : Sous le couvert d’une fable amusante se dissimule un message qu’on décidera d’endosser ou non: mieux vaux une mauvaise idée que pas d’idée du tout! [SDM]

Ce lapin appartient à Emily Brown

Écrit par Cressida Cowell ; illustré par Neal Layton ; traduit de l’anglais par Rémi Stefani. [Bruxelles] : Casterman, 2007.

Son Altesse la reine Gloriana est prête à tout afin d’acquérir Stanley, le lapin en peluche de la petite Emily Brown. Cette dernière doit donc successivement renvoyer avec fermeté le majordome, l’armée, la marine nationale et l’armée de l’air que lui envoie la souveraine alors qu’elle et son doudou font de la moto dans le Sahara, explorent les barrières de corail, se balancent dans la forêt amazonienne, etc. Devant les refus répétés de la fillette, qui refuse de vendre son copain et de l’échanger contre de vulgaires toutous flambant neufs, Gloriana organise le kidnapping de Stanley. Lorsque la petite Emily découvre la disparition, elle se rend immédiatement au palais où la reine, en pleurs, lui annonce qu’il y a un gros problème avec « Lapinoudoudou », que l’on a mis dans la machine à laver, que l’on a rembourré et auquel on a recousu la bouche. Heureusement, la fillette sait comment rendre sa forme à Stanley. Elle en profitera toutefois pour expliquer à la reine que c’est en dormant, en cajolant et en entraînant un toutou dans de folles aventures qu’il devient un véritable doudou… [SDM]Critique : Une ode fabuleuse et touchante à l’imaginaire enfantin, joyeusement rythmée par les interventions des messagers de la reine, qui font chaque fois monter les enchères pour le plus grand plaisir du lecteur. Le texte, dynamisé par de nombreux jeux de typographie, est admirablement appuyé par des illustrations cocasses et débridées, qui ne sont pas sans rappeler la douce folie de Tony Ross et qui allient avec habileté traits de plume, dessin au crayon de couleur, peinture, collage, photographies retouchées à l’ordinateur, etc. Charmant. [SDM]

La grenouille qui voulait voir la Terre d’en haut

Texte de Nadia Gypteau ; illustrations de Soisem. Paris : Bélin, 2010.

Une petite grenouille rousse rêve de voir la Terre de haut. Lorsque la grenouille parvient en haut de l’arbre, elle est déçue. Elle qui croyait apercevoir le pic des montages, les prés verdoyants et la mer bleue ne voit qu’une épaisse fumée qui s’échappe des usines et des voitures des alentours… [SDM]Critique : Des dessins minimalistes aux formes géométriques illustrent ce conte écologique. [SDM]

Achète-moi la moto rouge!

Texte de Michel Piquemal ; illustrations de Thomas Baas. Paris : Albin Michel jeunesse, 2009.

Collection d’albums à saveur pédagogique et philosophique mettant en scène les questions et les raisonnements d’un garçon de cinq ans. Ici, Piccolo accompagne sa mère au supermarché. Dans les rayons, le garçonnet a vu une superbe moto rouge. Sa mère refuse catégoriquement de le lui acheter, malgré son insistance. Sa mère, qui l’amène à réfléchir, prend le temps de lui expliquer les raisons pour lesquelles elle refuse de se plier à certaines de ses demandes. [SDM]Critique : Des aquarelles de synthèse vives et enjouées, dans lesquelles les personnages affichent de grands yeux, animent cette leçon philosophique sur la consommation, le désir, l’argent et la frustration. En fin d’ouvrage, un atelier intitulé ##L’atelier philo de Piccolo## et des jeux permettent de poursuivre la réflexion et aussi des échanges en famille ou en classe. L’assistance d’un adulte est recommandée. [SDM]

La déclaration

Texte de Michaël Escoffier ; illustrations de Stéphane Sénégas.  Paris : Kaléidoscope, [2017]

L’album présente un rassemblement d’animaux qui observe l’être humain en cachette. En vérité, ils élaborent le plan de mettre fin à la domination des écosystèmes par l’être humain en le contraignant à rédiger une déclaration universelle des droits des animaux. [SDM]

Comment être gentil...

Rana DiOrio ; illustrations de Stéphane Jorisch ; texte français d’Edith Cordeau-Giard. Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2018]

L’album permet de comprendre ce qu’est la gentillesse au fil d’une multitude d’exemples. Au rythme des actions d’une jeune fille coiffée d’un chapeau rouge, la communauté lui emboîte le pas et les habitants s’égayent entre eux. Ainsi, tandis que la ville devient courtoise et magique, les gens y rencontrent soudainement le bonheur. [SDM]

Carlos le tricheur

Aaron Blabey ; texte français d’Isabelle Montagnier. Publication : Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2016]

Parce qu’il ne supporte pas de perdre et de ne pas être le premier en tout, Carlos le carlin a développé des méthodes de tricherie extrêmement habiles. Marcel le teckel a beau lui répéter de jouer pour le plaisir, rien n’y fait: la moindre activité devient pour lui matière à compétition! C’est ainsi qu’un soir, Carlos propose à son ami un concours de bouffe avant d’engloutir sa nourriture sans la mâcher. Or, dans la frénésie du moment, il avale son bol au passage et ce dernier lui reste en travers de la gorge. Heureusement, Marcel réagit rapidement et réussit à lui faire rejeter le corps étranger avant qu’il ne manque d’air. Oubliant même de remercier celui qui lui a sauvé la vie, le carlin entreprend alors de sauter partout en clamant sa victoire. Mais le destin se charge de lui donner une bonne leçon… qui ne corrige néanmoins pas tout! [SDM]

6 exemplaires

Carlos la star

Aaron Blabey ; texte français d’Isabelle Montagnier. Publication : Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2018]

Carlos le carlin adore se costumer et être au centre de l’attention. Aussi est-il très en colère lorsque Marcel, le gentil teckel, menace de lui voler la vedette lors d’une séance de photos. Or, il s’attire de gros ennuis en multipliant les cabrioles pour capter l’oeil du photographe… [SDM]

6 exemplaires

Carlos le menteur

Aaron Blabey ; texte français d’Isabelle Montagnier. Publication : Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2015]

Carlos est sans aucun doute le carlin le plus menteur du monde! Extrêmement rusé, il multiplie en effet les mensonges pour parvenir à ses fins et, surtout, pour faire en sorte que Marcel, le teckel avec lequel il cohabite, soit accusé à sa place de ses méfaits et bêtises. Or, le jour où il complote afin de voler le sac de gâteries qui se trouve tout en haut de l’armoire, le destin se charge de lui donner une bonne leçon! [SDM]

6 exemplaires

Carlos le carlin

Aaron Blabey ; texte français d’Isabelle Montagnier. Publication : Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2015], 22 pages.

Carlos est sans aucun doute le carlin le plus égoïste et le plus grognon du monde! Aussi refuse-t-il catégoriquement de partager ses jouets avec Marcel, le teckel avec lequel il cohabite. Lorsque ce dernier suggère qu’ils s’amusent ensemble, Carlos entre dans une colère folle et rassemble ses biens en une immense montagne au sommet de laquelle il trône fièrement. Jusqu’à ce que la pile chancelle et le conduise à faire une terrible chute par la fenêtre. Depuis, les choses ont bien changé et le vilain garçon a appris à partager! [SDM]

6 exemplaires

Viens avec moi

Holly M. McGhee ; illustrations de Pascal Lemaître ; texte français de Fanny Thuillier. Publication : Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2018], 40 pages non numérotées.

Voyant toutes les histoires de colère et de haine relatées dans les nouvelles à la télévision, une petite fille se sent effrayée, mais se demande tout de même ce qu’elle peut faire pour rendre le monde meilleur. Elle pose la question d’abord à son père, puis à sa mère, et chacun lui répond: “Viens avec moi” avant de l’emmener au métro ou à l’épicerie afin qu’elle réalise les bienfaits de simples gestes comme de saluer tout le monde qu’elle croise, puisque “les gens dont on entend parler aux nouvelles ne représentent pas un peuple, une race ou une famille”. Voulant agir par elle-même, elle demande à ses parents, cette fois, de la laisser promener son chien toute seule pour aller poser d’autres gestes bienfaisants, ce qui lui donnera l’occasion, entre autres, de faire la connaissance de son jeune voisin d’en face. [SDM]

6 exemplaires

La gentillesse c'est

Auteur(s) du document : Pat Zietlow Miller

Pat Zietlow Miller ; illustrations de Jen Hill ; texte français d’Edith Cordeau-Giard. Publication : Toronto (Ontario) : Scholastic, [2019], 32 pages non numérotées

Résumé :
Lorsque Tanisha renverse du jus de raisin sur sa nouvelle robe, tous les élèves éclatent de rire et même si le narrateur veut la consoler en lui disant qu’il adore la couleur mauve, la jeune fille prend la fuite. Ensuite, le garçon commence à réfléchir sur le sens d’être gentil, à l’importance d’avoir de belles attentions pour les autres, de saluer les gens, même si on ne peut pas toujours apporter des solutions définitives au malheur des autres. Ainsi, il apprend à se contenter de petits gestes et à se montrer présent pour les autres, en espérant que son action s’inscrive dans un grand tout. [SDM]